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Des militaires disent avoir pris le contrôle de la Guinée-Bissau

• Nov 26, 2025, 3:21 PM
2 min de lecture
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Alors que des coups de feu ont été entendus près du palais présidentiel de la capitale Bissau-Guinéenne en milieu de journée, un groupe d’officiers dit avoir pris le contrôle du pays.

Nommé « le Haut commandement militaire pour la restauration de l’ordre », le groupe d’officiers dit avoir également fermé les frontières jusqu’à nouvel ordre.

Le général Denis N’Canha, chef de la maison militaire du palais de la république a lu la déclaration du groupe au siège de l’état-major des armées annonçant deux mesures principales. La suspension du processus électoral en cours qui sous entends que les résultats sont annulés mai ségalement la suspension des programmes dans les médias. Les officiers ont appelé la population à garder le calme.

**Le président sortant Umaro Sissoco Emablo,**qui a contacté nos confrères de Jeune Afrique, a déclaré avoir été arrêté dans son bureau ce mercredi 26 novembre vers 12 heures, en même temps que le chef d’état-major général des armées, le général Biague Na Ntan, le vice-chef d’état-major, le général Mamadou Touré et le ministre de l’Intérieur, Botché Candé également détenus.

Umaro Sissoco Embalo a révélé au média qu’aucune violence n’avait été commise. Il reste pour le moment introuvable.

Trois jours après la tenue d’élections présidentielle et législatives dans le pays, certaines routes de semblent avoir été fermées avec des pots de contrôle tenus par des soldats lourdement armés et masqués.

Le camp du chef d’état sortant et le candidat de l’opposition Fernando Dias da Costa ont tous deux revendiqué la victoire mardi alors que les résultats officiels provisoires ne sont pourtant pas attendus avant jeudi.

Le président sortant Umaro Sissoco Embalo disait avoir remporté l’élection du 23 novembre avec 65% des suffrages selon son propre décompte des voix, et son adversaire Fernando Dias da Costa, revendiquait également la victoire.