Le trafic de l'Eurostar fortement perturbé en raison d'une panne électrique
Il était compliqué, voire impossible de rejoindre Londres, Amsterdam ou Bruxelles depuis Paris, ce lundi 4 août. Au moins dix-sept trains Eurostar ont été supprimés.
La SNCF a imputé ces perturbations à une panne d'électricité survenue près de Moussy, dans le Val d'Oise, qui a entraîné la fermeture d'un tronçon critique du réseau ferroviaire au nord de Paris.
Dans un communiqué, SNCF Voyageurs assure que "la cause de l'incident a été trouvée" et que "des réparations importantes" ont débuté en début d'après-midi. "Elles vont se poursuivre toute la nuit", est-il indiqué.
Le site d'Eurostar indique que six trains reliant Londres à Paris ont été retardés, certains de deux heures, et que cinq autres services ont été annulés. Les trains à destination et en provenance de l'aéroport Charles De Gaulle ont également été affectés, a appris Euronews.
La panne d'électricité a touché les lignes pour la première fois vers 8 heures du matin. La circulation a pu reprendre partiellement en fin d'après-midi "sur une seule voie et dans les deux sens", mais les perturbations se sont poursuivies jusqu'en fin de journée.
Les passagers peuvent "échanger leurs billets gratuitement ou demander un remboursement complet", a déclaré un porte-parole d'Eurostar, mais il est conseillé aux voyageurs de reporter leur voyage si possible.
Ces perturbations généralisées sur l'une des liaisons ferroviaires internationales les plus fréquentées d'Europe surviennent en pleine saison estivale. Elles ont semé la pagaille à la gare du Nord de Paris, l'un des axes ferroviaires les plus fréquentés d'Europe pendant la haute saison.
Des précédentes perturbations
Mais ce n'est pas la première fois que des perturbations touchent Eurostar. En juin, les voyageurs ont eu plusieurs jours de retards après la mort de deux personnes sur les voies en France et le vol de câbles près de Lille.
En mars, les services Eurostar ont été perturbés par la découverte d'une bombe non explosée datant de la Seconde Guerre mondiale à la gare du Nord à Paris.
En juillet de l'année dernière, la SNCF avait déclaré avoir été victime de "plusieurs actes de malveillance" après des incendies délibérément allumés le long de plusieurs lignes à grande vitesse, entraînant l'annulation de services et affectant environ 800 000 passagers.
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