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L'Union africaine valide un mécanisme de stabilité financière

Business • Feb 19, 2025, 9:59 AM
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Lors du sommet de l'Union africaine à Addis-Abeba, les dirigeants africains ont donné leur feu vert à la création du Mécanisme Africain de Stabilité Financière (MAFS).

Ce dispositif, qui sera hébergé par la Banque africaine de développement (BAD), vise à prévenir les crises de la dette sur le continent et à renforcer la stabilité économique des États membres.

Un outil pour anticiper et gérer les crises de la dette

Le MAFS sera doté d'une notation de crédit afin d'emprunter sur les marchés financiers internationaux. Ce fonds permettra aux pays africains d'accéder à des ressources financières en cas de difficultés économiques, réduisant ainsi les risques de défaut de paiement.

Initié en 2022, ce mécanisme doit encore être ratifié par les États participants avant son entrée en vigueur. Son objectif principal est de répondre aux défis croissants posés par l'augmentation des remboursements de dettes, la diminution des recettes publiques et les conséquences économiques du changement climatique.

Une adhésion volontaire et une ouverture aux acteurs extérieurs

L'adhésion au MAFS sera facultative, offrant ainsi aux pays la liberté de rejoindre ou non cette initiative. En outre, des participants non africains pourront également y prendre part sous certaines conditions, ce qui pourrait renforcer la capacité du fonds à mobiliser des ressources financières.

Un objectif ambitieux : économiser 20 milliards de dollars d'ici 2035

Selon les estimations, le MAFS pourrait permettre à l'Afrique d'économiser jusqu'à 20 milliards de dollars d'ici 2035, en facilitant l'accès à des financements plus abordables et en évitant les coûts exorbitants des crises financières.

Avec l'approbation officielle obtenue lors du sommet de l'Union africaine, la Banque africaine de développement entamera prochainement la rédaction des accords nécessaires à la ratification par les pays membres. Cette étape marque un tournant décisif pour la gestion de la dette en Afrique et la consolidation d'un cadre financier régional plus robuste.