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Autriche : les tractations politiques ont commencé en vue d'une coalition

Europe • Sep 30, 2024, 2:28 PM
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Après le succès de l'extrême droite aux élections nationales autrichiennes, mais sans majorité parlementaire claire, les partis politiques aux idéologies opposées sont confrontés à la question des coalitions potentielles.

  Le taux de participation a été de 78% avec 6,3 millions de personnes inscrites sur les listes électorales.

 Karl Nehammer, leader du parti conservateur autrichien (l'ÖVP)arrivé en deuxième position, rejette une éventuelle coalition avec le Parti de la liberté (extrême droite) tant qu'il est dirigé par Herbert Kickl.

La question est de savoir si les conservateurs et les sociaux-démocrates vont s'allier, éventuellement avec un autre petit parti comme les Verts, pour former une coalition anti-Kickl.

Peter Hajek, analyste politique :

« Herbert Kickl (leader du FPÖ) est un stratège et il a deux options. La première option est la suivante : Nous aimerions former un gouvernement et nous discuterons avec tout le monde, mais une chose est claire, le nom du chancelier sera Herbert Kickl et ce gouvernement aura une signature bleue. Si ce n'est pas le cas, il passera dans l'opposition et sera aux premières loges, avec un espace supplémentaire pour les jambes. Il se contentera d'observer une coalition entre l'OVP et le SPO, qui ne disposera que d'un seul siège de majorité au parlement. Ou peut-être une coalition tripartite avec l'ajout du parti Neos ou des Verts. Ils auraient alors plus de sièges, mais comme le montre la situation en Allemagne, une coalition tripartite n'est pas un jardin d'enfants. »

 Les conservateurs pourraient aussi remplacer Nehammer par un nouveau leader plus enclin à travailler avec Kickl. Dans l'ensemble, ils pourraient préférer une fusion avec le Parti de la liberté à une alliance avec la gauche.

 La victoire électorale du Parti de la liberté (FPÖ) a déclenché une manifestation devant le parlement autrichien, les citoyens s'inquiètent de la montée de l'extrême droite.

  La montée de l'extrême droite s'est également manifestée lors des dernières élections en Allemagne et en France.

En 1983, les sociaux-démocrates et les conservateurs représentaient près de 91% des voix. Aujourd'hui, cette proportion est tombée à moins de 50 %. 

 La lourde défaite électorale de l'establishment politique est le dernier exemple en date de l'évolution des tendances électorales sur le continent.