Le propriétaire d'une chaîne hôtelière veut lutter contre le déclin démographique de la Pologne

En 2024, un peu plus de 250 000 enfants naîtront en Pologne - le chiffre le plus bas depuis deux siècles, selon les experts. Malgré les nombreuses tentatives des gouvernements successifs, cette tendance inquiétante n'a pas été enrayée. Un entrepreneur polonais a donc décidé de prendre les choses en main.

Wladyslaw Grochowski envisage de mettre en œuvre un certain nombre d'initiatives visant à promouvoir la parentalité auprès des employés, des clients qui achètent des appartements et des clients des hôtels. Parmi les mesures incitatives proposées figurent des célébrations gratuites à l'occasion de la naissance d'un enfant et des primes de 10 000 PLN destinées à motiver les parents à fonder une famille.

Comme le précise l'hôtelier, le couple qui vivra neuf mois après avoir séjourné à l'hôtel pour voir son bébé pourra organiser gratuitement une fête de famille dans le restaurant de l'hôtel. Le premier enfant né dans le cadre de cette initiative recevra également un landau et une layette de la part de l'entrepreneur. M. Grochowski souligne qu'il a déjà constaté une augmentation de la fréquentation de l'établissement et compte les coûts qu'il devra supporter.

Toutefois, jusqu'à présent, son programme démographique n'est accessible qu'aux citoyens polonais.

Selon l'Office central des statistiques (Główny Urząd Statystyczny - GUS), la population de la Pologne en juin 2025 sera d'environ 37,4 millions d'habitants, soit une diminution d'environ 162 000 personnes par rapport à la même période de l'année précédente. Les principales raisons de cette tendance sont le faible nombre de naissances et l'augmentation du nombre de décès. Il en résulte un taux de natalité négatif et un vieillissement progressif de la population.

Dans un communiqué publié, le groupe de l'Arche indique que si rien ne change, selon les projections de l'ONU, le nombre de Polonais ne sera plus que de 14 millions en 2100, dont la moitié seulement sera en âge de travailler. De plus, à la fin du siècle prochain, en 2200, notre population pourrait ne plus compter que 4 millions d'habitants, et cette tendance se poursuivra.