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Réactions après les mandats d'arrêt émis par la CPI, dont un à l'encontre de Netanyahu

World • Nov 21, 2024, 4:45 PM
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Les réactions se multiplient, alors que la Cour pénale internationale (CPI) a émis des mandats d’arrêt à l'encontre du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu et de l’ex-ministre de la Défense Yoav Gallant ce jeudi.

Washington récuse les mandats d'arrêts émis par la CPI

Du côté des États-Unis, Washington apporte un soutien indéfectible au dirigeant israélien. "Les États-Unis rejettent catégoriquement la décision de la Cour (pénale internationale) d’émettre des mandats d’arrêt contre de hauts responsables israéliens", a réagi un porte-parole du Conseil de sécurité national de la Maison Blanche. "Nous restons profondément préoccupés par l’empressement du procureur à réclamer des mandats d’arrêt et par les erreurs troublantes dans le processus qui a mené à cette décision", a-t-il ajouté dans un communiqué, estimant que "la CPI n’était pas compétente juridiquement dans cette affaire".

Une position suivie par l'Argentine. Dans un communiqué, la présidence a fait savoir que les mandats d'arrêts de la CPI, selon elle, "ignorent le droit légitime d’Israël à se défendre face aux attaques constantes d’organisations terroristes".  "Israël est confronté à une agression brutale, à des prises d’otages inhumaines et au lancement d’attaques aveugles contre sa population. Criminaliser la défense légitime d’une nation tout en omettant ces atrocités est un acte qui fausse l’esprit de la justice internationale", a précisé le président argentin Javier Milei, dans un message posté sur X.

L'UE prône l'application des décisions de la CPI

Le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, estime quant à lui que les mandats d'arrêt en question doivent être "respectés et appliqués". "Ce n’est pas une décision politique. C’est une décision d’une cour, d’une cour de justice, d’une cour de justice internationale. Et la décision de la cour doit être respectée et appliquée", a-t-il ajouté.

Dans un communiqué distinct, la CPI a annoncé avoir émis un mandat d'arrêt contre le chef militaire du Hamas, Mohammed Deïf, pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité. D'après les autorités israéliennes, Mohammed DeÏf aurait été tué par une frappe le 13 juillet dans le sud de la bande de Gaza, ce que conteste le mouvement palestinien.