CPI : l'UE réagit aux mandats d'arrêt contre Netanyahu et Gallant
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu fait désormais l’objet d’un mandat d’arrêt émis par la Cour pénale internationale (CPI) ce jeudi, pour des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité commis lors de la guerre à Gaza.
Bien que ni Washington ni Tel Aviv ne soient membres de la CPI, les pays de l’Union européenne le sont, ce qui soulève des interrogations sur la position à adopter, notamment pour Josep Borrell. Lors de son discours d’adieu aux ministres européens des Affaires étrangères et de la Défense, il a brièvement commenté cette décision.
Je resterai bref dans mon commentaire. Il ne s'agit pas d'une décision politique, mais d'une décision émanant d'une cour de justice internationale. Cette décision doit être respectée et exécutée. Je prends acte du mandat d’arrêt émis par la Cour pénale internationale contre le Premier ministre Netanyahou, l’ancien ministre de la Défense M. Gallant, ainsi que des dirigeants du Hamas. Cette décision est contraignante pour tous les États parties à la Cour, y compris les membres de l’Union européenne, qui sont légalement tenus de s’y conformer.
C'est en mai dernier, que le procureur de la CPI, Karim Khan avait demandé un mandat d'arrêt, contre Israël qu'il accuse d'avoir intentionnellement utilisé la faim comme une arme de guerre contre les civils à Gaza. Le Premier ministre israélien a qualifié d'antisémite cette décision venant d'un organe politique partial et discriminatoire.
Outre Benjamin Netanyahu, son ancien ministre de la Défense Yoav Gallant et Mohammed Deif, chef de la branche armée du Hamas sont également visés par des mandats d’arrêts. Israël affirme avoir tué Mohammed Deif le 13 juillet, Hamas le dément.
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