Au moins 68 journalistes tués en 2024, dont 6 en Afrique
L'UNESCO a rapporté que, depuis le début de l'année 2024, au moins 68 journalistes et travailleurs des médias ont perdu la vie en mission.
Cette statistique inquiétante marque une tendance préoccupante, avec plus de 60 % des victimes travaillant dans des pays en conflit. Ce chiffre représente le pourcentage le plus élevé de journalistes tués en zones de guerre depuis plus de dix ans.
Parmi les 42 journalistes tués dans des pays en conflit, les pays les plus touchés sont la Palestine, l'Ukraine et la Colombie. La situation reste particulièrement critique dans ces régions, où les violences et les risques encourus par les journalistes sont omniprésents. Stéphane Dujarric, porte-parole des Nations Unies, a réaffirmé l’importance de protéger les journalistes dans ces zones de guerre, soulignant que l’accès à l’information est crucial pour documenter les conflits. Il a dénoncé le fait que ces professionnels payent de leur vie pour exercer leur métier, appelant les États à renforcer la protection des travailleurs des médias, conformément au droit international.
En revanche, 2024 a vu une baisse du nombre de journalistes tués en dehors des zones de guerre. Avec seulement 26 morts recensés dans des pays non en conflit, cette statistique marque la plus faible augmentation en seize ans. L'UNESCO y voit une amélioration dans la lutte contre les attaques à l'encontre des journalistes dans certains pays non en guerre, mais insiste sur la nécessité de maintenir les efforts pour garantir leur sécurité, partout dans le monde.
La protection des journalistes reste plus que jamais une question fondamentale pour la liberté de la presse et la démocratie mondiale.
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