L'Afrique centrale face aux défis électoraux et climatiques
L’agenda politique prévoit des élections dans plusieurs pays d’Afrique centrale. Entre scrutin législatifs et présidentiels, le calendrier électoral doit s’étendre jusqu’en 2026 dans cette partie du continent.
Le sujet a été évoqué par le Représentant spécial du Secrétaire général de l'ONU pour l'Afrique centrale, vendredi au Conseil de sécurité. Abdou Abarry plaide pour des ‘’élections libres, inclusives et pacifiques’’.
''Le 29 décembre, le Tchad achèvera sa transition politique par des élections législatives, provinciales et locales qui finaliseront les institutions prévues par la Constitution de la Cinquième République adoptée par référendum le 17 décembre 2023. Par ailleurs, le Burundi, le Cameroun, le Gabon et la République centrafricaine organiseront des élections législatives ou présidentielles en 2025, tandis que le Congo et São Tomé et Príncipe s'achemineront vers des élections présidentielles en 2026'', a-t-il déclaré.
Devant le Conseil de sécurité le chef du Bureau régional des Nations Unies pour l'Afrique centrale n’a pas manqué de revenir sur les inondations qui en secoué la région. Signe de l’exposition de l’Afrique centrale au dérèglement climatique.
''Depuis le début de l'année 2024, presque tous les pays d'Afrique centrale ont été touchés par des événements climatiques extrêmes, entraînant des inondations meurtrières et destructrices qui ont touché plus de 3,2 millions de personnes, exacerbant ainsi les tensions sociales et économiques dans la sous-région. Il est encourageant de constater que la COP29 a souligné le rôle clé de la forêt du bassin du Congo, le « deuxième poumon vert » de la planète. À ce jour, moins de 15 % des engagements internationaux en faveur de l'Afrique centrale ont été respectés'', explique le Représentant spécial du Secrétaire général pour l'Afrique centrale et Chef du Bureau régional des Nations Unies pour l'Afrique centrale (UNOCA).
Une région qui doit aussi faire face à la résurgence de l'insécurité liée Boko Haram et aux groupes affiliés à l’état islamique.