USA : Marco Rubio se rend au Panama pour son premier voyage officiel
Le secrétaire d’État américain, Marco Rubio, a entamé son premier voyage à l’étranger depuis sa prise de fonction, choisissant l’Amérique centrale comme première destination.
Cette visite marque une étape clé dans l'approfondissement de l’agenda diplomatique de l’administration Trump, centrée sur la lutte contre l’immigration illégale.
Le voyage de Rubio intervient alors que les États-Unis cherchent à endiguer les flux migratoires massifs, principalement en provenance de l’Amérique centrale, et à renforcer la coopération avec les pays de la région. Mais au-delà de l’immigration, l’accent est aussi mis sur d’autres enjeux stratégiques, notamment la lutte contre le trafic de drogue et l’influence grandissante de la Chine en Amérique latine.
Le secrétaire d’État a affirmé que son voyage s'inscrit dans une volonté de redéfinir la politique des États-Unis en Amérique centrale, en mettant en avant les priorités sécuritaires et diplomatiques de la Maison Blanche. L’objectif principal : limiter l’immigration illégale et contrer les activités criminelles transnationales qui affectent la région.
Parmi les arrêts importants de ce voyage, Rubio a notamment visité le Panama, un pays clé pour la diplomatie américaine en raison de son rôle stratégique dans le commerce international et les relations géopolitiques.
Le contrôle du canal de Panama, cédé en 1999 à la République du Panama, reste une question sensible, avec des tensions sur l’implication chinoise dans la région.
Rubio a souligné que la lutte contre l'influence chinoise, notamment dans les infrastructures stratégiques telles que le canal, figure également en tête des priorités de l’administration Trump. Des discussions ont eu lieu sur la manière de contrer cette présence chinoise tout en renforçant la coopération sur la question de l’immigration.
En dépit de l’importance de ce dossier, certains pays, comme le Panama, ont fait savoir qu’ils ne souhaitaient pas discuter de la question de la souveraineté sur le canal. Le président panaméen a réitéré que le canal appartient au Panama et qu'aucune négociation ne serait envisagée. Cependant, Rubio a assuré que la question de la gestion du canal serait abordée en vue de garantir la sécurité nationale des États-Unis et d'empêcher toute influence étrangère malveillante.
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