UNGA 2024 : les priorités de l'Afrique pour demain [Business Africa]
L'Assemblée générale des Nations unies de 2024, dont le thème est "Ne laisser personne de côté : Agir ensemble pour la paix, le développement durable et la dignité humaine pour les générations présentes et futures", met en lumière les problèmes urgents de l'Afrique tels que le changement climatique et l'inégalité économique.
Avec plus de 60 % de sa population âgée de moins de 25 ans, les discussions se concentrent sur l'autonomisation des jeunes et des femmes tout en explorant des stratégies de développement urbain durable. Les partenariats public-privé sont considérés comme étant essentiels à l'intégration des technologies vertes, permettant aux nations africaines de dépasser les modèles de développement traditionnels à l'ère de la transformation numérique et de l'intelligence artificielle.
Nigeria : la raffinerie Dangote va atténuer la crise du carburant
La raffinerie de pétrole Dangote à Lagos, au Nigéria, a commencé à produire de l'essence, en livrant son premier lot le 15 septembre 2024. Cette installation de 20 milliards de dollars, présentée comme la plus grande raffinerie à train unique au monde, vise à atténuer la pénurie de carburant dans le pays en produisant 650 000 barils par jour.
Avec 44 % de sa production destinée à la consommation intérieure et 56 % à l'exportation, la raffinerie est sur le point de réduire considérablement la dépendance du Nigeria à l'égard des importations de carburant, tout en stabilisant le naira et en atténuant l'inflation, qui a récemment dépassé les 33 %.
Controverse sur la privatisation de l'aéroport Kenyatta
Évalué à 8,5 milliards de dollars, l'aéroport international Jomo Kenyatta (JKIA) est confronté à la concurrence de l'Éthiopie et du Rwanda, qui modernisent leurs aéroports. Le gouvernement kenyan envisage de privatiser le JKIA. La multinationale indienne Adani Group a l'intention d'investir 1,8 milliard de dollars dans un contrat de 30 ans pour l'expansion et l'exploitation de l'aéroport, prévoyant une augmentation des revenus de 163 millions de dollars en 2025 à 290 millions de dollars en 2030.