Reportage : à bord du Capricorne, un navire de déminage français en Méditerranée

Un exercice de chasse aux mines sous-marines s'est déroulé cette semaine au large de la Crète, en Grèce, avec la participation d'équipes militaires spécialisées de Grèce, de France, de Roumanie, de Belgique et des États-Unis.
Le commandant Stéphane Méline, du navire chasseur de mines tripartite français Le Capricorne, a déclaré à Euronews que l'objectif de l'exercice multinational de lutte contre les mines "est de travailler sur l'interopérabilité avec les marines alliées".
Les équipes, composées de plongeurs démineurs et de drones autonomes, ont parcouru les fonds marins pour tester leur capacité à repérer les mines sous la pression de l'ennemi.
"Le scénario est le suivant : un pays prospère, "Minoas Land", a une faction terroriste qui aurait miné les zones. L'objectif de notre groupe de travail est donc d'intervenir sur une résolution de l'ONU pour garantir la liberté de mouvement des zones maritimes dans les eaux territoriales de Minoas", a expliqué le commandant Méline.
Ce travail minutieux, qui sert aujourd'hui principalement à déminer les zones de conflits, ou retrouver de vieilles mines ou obus, datant de la seconde guerre mondiale pour sécuriser les théâtres d'opérations avant le déploiement d'autres navires, est sur le point de connaître une révolution.
Les drones navals de nouvelle génération, dont la mise en service est prévue dans les prochaines années, devraient révolutionner le processus, car ils remplaceront les navires démagnétisés comme le Capricorne pour naviguer sur les champs de mines sous-marins, ce qui met en danger tous les jours la vie de dizaines de marins.
L'armée française teste actuellement un tel drone.
Today