Six morts et des dizaines de blessés dans des frappes israéliennes à Sanaa au Yémen

Des frappes aériennes israéliennes ont touché la capitale yéménite, Sanaa, ce dimanche.
Selon le ministère de la santé des Houthis, soutenus par l'Iran, au moins six personnes ont été tuées et 86 blessées après que plusieurs quartiers de Sanaa ont été touchés.
L'armée israélienne a déclaré avoir frappé les centrales électriques d'Asar et de Hizyaz, les qualifiant d'"importantes installations d'approvisionnement en électricité pour les activités militaires", ainsi qu'un site militaire où se trouve le palais présidentiel.
Des habitants de la capitale ont confirmé avoir entendu des explosions à proximité d'une académie militaire fermée et du palais présidentiel.
Depuis plus de 22 mois, les Houthis lancent régulièrement des missiles et des drones en direction d'Israël et prennent pour cible des navires en mer Rouge, affirmant qu'ils attaquent par solidarité avec les Palestiniens dans le cadre de la guerre qui fait rage à Gaza.
Un des porte-parole des Houthis a promis de poursuivre les attaques contre Israël, écrivant sur les réseaux sociaux que "nos opérations militaires de soutien à Gaza ne s'arrêteront pas, si Dieu le veut, tant que l'agression n'aura pas cessé et que le siège n'aura pas été levé".
Une réponse à l'attaque contre Tel Aviv vendredi
Les dernières frappes sur Sanaa font suite à la revendication par les Houthis du lancement vendredi 22 août d'un missile nouvellement équipé en direction d'Israël, visant le plus grand aéroport du pays, Ben Gourion. Aucun dommage ni blessé n'a été signalé.
Un responsable de l'armée de l'air israélienne, s'exprimant sous le couvert de l'anonymat conformément au règlement militaire, a qualifié le projectile de vendredi de nouvelle menace : "il s'agit d'une arme à sous-munitions, destinée à détoner en plusieurs explosifs au moment de l'impact." a-t-il expliqué.
L'utilisation de bombes à fragmentation rend l'interception des projectiles plus difficile et représente une technologie supplémentaire fournie aux Houthis par l'Iran, a affirmé le responsable.
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