France : un Tunisien condamné à vie pour attentat terroriste
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Un Tunisien a été condamné mercredi à la prison à vie sans possibilité de libération conditionnelle, la peine la plus sévère possible en France, pour le meurtre de trois personnes dans une basilique de la ville de Nice sur la Côte d'Azur en 2020, l'une des multiples attaques de cette année-là liées à l'extrémisme islamique.
Brahim Aouissaoui, 25 ans, a été inculpé d'assassinat terroriste et de tentative d'assassinat terroriste. Il a reconnu sa responsabilité dans l'attentat lors du procès à Paris, même s'il avait déclaré ne se souvenir de rien depuis lors. Il a expliqué qu'il voulait venger les musulmans tués dans le monde par les pays occidentaux.
Le 29 octobre 2020, Aouissaoui a tué Nadine Vincent, 60 ans, et Simone Barreto, une Franco-Brésilienne de 44 ans, ainsi que l'employé de l'église Vincent Loquès, 55 ans. Les policiers ont tiré sur lui alors qu'il se jetait sur eux en criant "Allahu Akbar" (Dieu est grand) et en brandissant un couteau. Il a été grièvement blessé par balle.
Cet attentat fut le troisième en moins de deux mois que les autorités françaises attribuent à des djihadistes, ce qui avait incité le gouvernement à relever son niveau d'alerte maximale. Il s'est produit alors que la France tenait un procès sur les attaques de 2015 contre le journal satirique Charlie Hebdo, qui avait publié des caricatures du prophète de l'islam. À l'époque, la France a été confrontée à la colère de nombreux musulmans du monde entier pour avoir défendu les caricatures et pour sa politique de lutte contre le radicalisme islamique.
La France reste aujourd'hui en état d'alerte, notamment en ce qui concerne les menaces extrémistes intérieures alimentées par les plateformes en ligne.
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