Frappes israéliennes au Yémen : un nouveau bilan fait état de dix morts et une centaine de blessés

Le bilan des frappes aériennes israéliennes de ce dimanche 24 août sur les rebelles houthis à Sanaa, au Yémen, continue de s'alourdir. Ce lundi, Anees al-Asbahi, porte-parole du ministère de la Santé dirigé par les Houthis, a déclaré que dix personnes ont été tuées lors de cette nouvelle offensive.
Ce dernier a ajouté que plus de 100 personnes avaient été blessées, parmi lesquelles sept enfants et trois femmes. Vingt-et-une personnes se trouvent dans un état critique.
Les frappes israéliennes ont touché une installation appartenant à la principale compagnie pétrolière du Yémen, contrôlée par les Houthis, ainsi qu'une centrale électrique et un site militaire dans une zone où se trouve le palais présidentiel, selon les Houthis et l'armée israélienne.
Une boule de feu et un panache de fumée épaisse se sont élevés au-dessus de la ville.
Ces frappes ont eu lieu après que les rebelles ont lancé, la semaine passée, un missile en direction de l'aéroport Ben Gourion de Tel Aviv, que l'armée israélienne a qualifié de "première bombe à fragmentation lancée par les rebelles depuis 2023".
Aucun dégât ni blessé n'a été signalé. Tsahal a déclaré que le missile s'était fragmenté en plein vol après plusieurs tentatives d'interception.
Les Houthis en soutien de Gaza
Ces derniers mois, les Houthis ont lancé plusieurs missiles et drones en direction d'Israël et ont pris pour cible des navires en mer Rouge. Le groupe, qui a mené ces offensives tout au long de la guerre menée par Israël contre le Hamas à Gaza, affirme sa solidarité avec les Palestiniens.
En réponse aux attaques des Houthis, Israël et une coalition dirigée par les États-Unis ont bombardé les zones tenues par les rebelles au Yémen, notamment Sanaa et la ville côtière stratégique de Hodeida. Les frappes israéliennes ont mis l'aéroport de Sanaa hors service en mai.
L'administration Trump avait alors annoncé un accord avec les Houthis pour mettre fin aux frappes aériennes en échange de l'arrêt des attaques contre les navires.
Les rebelles ont toutefois déclaré que l'accord n'incluait pas l'arrêt des attaques contre des cibles qu'ils considéraient comme alignées sur Israël.
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