"Nous sommes un État indépendant": Israël affirme son droit de veto sur une force internationale à Gaza
Par TV5MONDE SOPHIE GOLSTEIN
Les Etats-Unis poursuivent les tractations en vue de la mise en place d'une force multinationale à Gaza. La Turquie figure parmi les candidats potentiels mais Israël s'oppose au déploiement de troupes turques dans l'enclave palestinienne. Le premier ministre israélien affirme son droit de veto sur cette force internationale.
Les Etats-Unis poursuivent les tractations en vue de la mise en place d'une force multinationale à Gaza. La Turquie figure parmi les candidats potentiels mais Israël s'oppose au déploiement de troupes turques dans l'enclave palestinienne. Le premier ministre israélien affirme son droit de veto sur cette force internationale.
Pour Israël, la démilitarisation du Hamas, rejetée par ce-dernier, est un impératif, lié a des raisons de sécurité. Le Premier ministre israélien évoque un droit de veto sur la composition de la future force de stabilisation internationale prévue à Gaza.
Israël déterminera quelles forces sont inacceptables pour nous, et c'est ainsi que nous opérerons et continuerons d'opérer. Israël est un Etat indépendant, nous nous défendrons par nous-mêmes et nous continuerons à contrôler notre destin.
Benjamin Netanyahou, Premier ministre israélien
Dans ce contexte, la participation de la Turquie à cette force internationale a été exclue par le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Saar. "Pourquoi sommes nous contre la participation de la Turquie ? Je dirais que les pays qui veulent envoyer des forces armées à Gaza doivent à minima être justes envers Israël. Ils ne devraient pas lui être hostiles", a ajouté ce dernier.
Deux semaines après l'accord annoncé sur Gaza par Donald Trump, la situation reste complexe, entre enjeux humanitaires et politiques.
A Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, Israël a autorisé la circulation de convois de véhicules de la Croix-Rouge. Ces véhicules humanitaires sont escortés par des membres du Hamas, armés et masqués. Conformément à l'accord de Sharm el-Sheikh, l'armée israélienne s'est retirée de cette partie de l'enclave, mais conserve la mainmise sur les entrées et sorties du territoire palestinien.
La première phase de cet accord prévoyait le retour de tous les otages en échange de détenus palestiniens. Seulement, parmi les dépouilles des 28 captifs décédés 13 n'ont pas encore été restituées à Israël. Officiellement, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) est donc sur place afin d'aider à les localiser. Le Hamas affirme que cette localisation est difficile, un argument que rejette le gouvernement israélien.
Le Hamas sait où se trouvent nos otages décédés. En fait, si le Hamas faisait plus d'efforts, ils pourraient récupérer leurs dépouilles. Gaza sera démilitarisé et le Hamas n'aura aucun rôle dans le gouvernement du peuple palestinien.
Shosh Bedrosian, porte-parole du gouvernement israélien
Ce lundi soir, un corps a été rendu a Israël mais selon les médias israéliens, ce dernier ne correspond à aucun des 13 otages.
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