Victime potentielle de Fourniret: la gendarmerie de l'Orne lance un appel à témoins

Par AFP © 2025 AFP

La gendarmerie de l'Orne a lancé sur Facebook un appel à témoins afin de retrouver une cavité rocheuse susceptible d'abriter la dépouille de Lydie Logé, que le tueur en série Michel Fourniret est soupçonné d'avoir tuée en 1993.
"Aux alentours du 18 décembre 1993, à Saint-Christophe-le-Jajolet (Orne), disparaissait Lydie Logé. Les investigations conduites jusqu'alors amènent à penser qu’elle pourrait avoir été assassinée sans, qu'à ce jour, sa dépouille n'ait été découverte", indiquent les gendarmes dans ce message diffusé jeudi.
"Afin d'orienter nos services vers la découverte du lieu où repose la défunte, nous recherchons tout renseignement sur un site pouvant correspondre à (...) une cavité rocheuse de forme plus ou moins oblongue (...)", poursuivent les militaires avec une plus ample description de la cavité recherchée.
Les gendarmes demandent aux personnes pouvant connaître un tel site de ne pas tenter d'effectuer de recherches par leurs propres moyens mais de contacter les services d'enquête.
Les témoignages sont à adresser au pole "cold case" de Nanterre par email temoignages.coldcase.tj-nanterre@justice.fr
Lydie Logé, mère d'un garçon de sept ans, avait disparu le 18 décembre 1993 à l'âge de 29 ans à Saint-Christophe-le-Jajolet, petit village de 240 habitants, peu après avoir fait des courses de Noël avec une amie.
Alors que deux enquêtes de 1994 à 1998 puis de 2004 à 2009, avaient abouti à des non-lieux, les investigations ont été relancées en 2018 après des rapprochements établis entre les traces ADN issues de composés organiques trouvés dans la camionnette de Michel Fourniret et l'ADN de la mère de Lydie Logé.
En janvier 2025, Monique Olivier, 76 ans, ex-épouse de Michel Fourniret, avait participé dans l'Orne à des recherches pour retrouver le corps de Lydie Logé, notamment dans des carrières, sans que la dépouille ne soit retrouvée.
Monique Olivier a été condamnée deux fois, en 2008 et en 2023, à la réclusion à perpétuité, notamment pour complicité dans sept meurtres de jeunes filles au total, dont celui d'Estelle Mouzin.
En janvier 2021, elle a été mise en examen pour complicité d'arrestation, d'enlèvement, de détention ou de séquestration arbitraire dans l'enquête sur la disparition de Lydie Logé.
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