Kenya : des tests ADN après l'exhumation des corps dans une fosse commune

Au Kenya, les exhumations ont été suspendues sur un site à proximité de la fosse commune contenant plus de 400 corps.
Il s'agit de la sépulture des adeptes d'une secte apocalyptique, découverts il y a deux ans.
Mercredi, les autorités ont indiqué vouloir marquer une pause dans les fouilles, le temps d'analyser les échantillons d'ADN recueillis.
Les dernières exhumations, qui ont duré deux semaines, ont permis de sortir 34 autres corps et plus de 100 parties de corps.
L'inspecteur général de la police, Douglas Kanja, a déclaré qu'une équipe multi-agences travaillait à rétablir les faits liés au décès de ces personnes.
Le pathologiste du gouvernement, Richard Njoroge, a déclaré que les examens post-mortem débuteraient après les radiographies des corps.
Onze suspects ont été arrêtés il y a un mois, après qu'une femme a porté plainte auprès de la police pour la mort de ses enfants.
Ils resteront en garde à vue pendant encore un mois, le temps que les enquêteurs fassent la lumière sur cette affaire.
Le pasteur Paul Mackenzie, qui a été accusé de meurtre après l'exhumation de plus de 400 corps près de son église Good News International Church dans la région de Shakahola, est toujours en détention. Cette zone se trouve à environ 2 kilomètres du nouveau site d'exhumation.
Le comté de Kilifi abrite le vaste ranch de Chakama, où les membres des deux sectes vivaient reclus pour éviter d'être repérés.
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