Iran : le bras de fer nucléaire se poursuit avec l’AIEA
Le programme nucléaire iranien suscite à nouveau l’inquiétude. Alors que les conflits s’intensifient au Moyen-Orient et que Donald Trump prépare son retour à la Maison-Blanche, Rafael Grossi, directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), s’est rendu à Téhéran ce jeudi.
Cette visite vise à restaurer l’accès des inspecteurs de l’agence aux sites iraniens et à lever des zones d’ombre entourant le programme nucléaire du pays. Depuis que les États-Unis se sont retirés unilatéralement de l’accord de 2015 sous l'administration Trump, l’Iran a progressivement abandonné les limites imposées par cet accord. Le pays enrichit désormais de l’uranium jusqu’à 60 %, un niveau proche des 90 % nécessaires à la fabrication d’armes nucléaires.
Pour l’AIEA, il est urgent d’obtenir des résultats concrets. « Il est indispensable, à ce stade, d’obtenir des résultats tangibles et visibles qui montreront que ce travail conjoint améliore la situation », a déclaré Rafael Grossi.
Cependant, Téhéran reste inflexible. Mohammad Eslami, à la tête de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique, a réitéré que l’Iran réagirait par des « mesures réciproques immédiates » face à toute nouvelle pression internationale.
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