Négociations cruciales pour l'adoption d'un traité contre la pollution plastique
Le cinquième et dernier cycle de négociations pour l’élaboration d’un traité mondial visant à éradiquer la pollution plastique a débuté lundi en Corée du Sud.
La rencontre, qui se déroule à Busan du 25 novembre au 1er décembre prochain, a débuté par des appels de représentants en faveur de l'adoption d'un traité ambitieux et robuste pour mettre fin à cette crise environnementale.
Personne ne souhaite que des particules de plastique imprégnées de produits chimiques se retrouvent dans son sang, ses organes ou dans le corps de son enfant à naître. Ceux qui trient les déchets plastiques pour survivre, les ramasseurs de déchets, aspirent à travailler dans des conditions dignes, sûres et justement rémunérées. Le monde aspire à mettre fin à la pollution plastique. Le monde doit mettre fin à la pollution plastique. Je vous exhorte donc à adopter, cette semaine, un instrument ambitieux qui nous guidera sur cette voie, non seulement pour aujourd’hui, mais pour des milliers de jours, de mois et d’années à venir a souligné Inger Andersen, cheffe du programme des Nations unies pour l'environnement.
Les 178 pays présents doivent parvenir à un accord sur plusieurs points essentiels, notamment le plafonnement de la production de plastique, l’interdiction potentielle de substances chimiques toxiques, ainsi que le financement des mesures prévues par le traité.
Mobilisons tous les outils du multilatéralisme, chaque parcelle de créativité et chaque instant de dialogue pour transcender nos divergences et concevoir un traité aussi ambitieux que le permet notre détermination collective, souhaite diplomate équatorien qui préside les débats, Luis Vayas Valdivieso.
C'est la cinquième fois que les nations du monde se rassemblent pour tenter de négocier un accord juridiquement contraignant sur la pollution plastique. La quatrième session des négociations a eu lieu au Canada, en avril dernier. En plus des délégations nationales, des représentants de l'industrie du plastique, des scientifiques et des écologistes prennent également part aux discussions.
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