République centrafricaine : des groupes armés accusés d'exactions

Un rapport de l'Organisation des Nations Unies fait état de graves vilations des droits de l’homme en République centrafricaine.
Ces exactions ont été dirigées et coordonnées par des éléments des Wagner Ti Azandé (WTA), un groupe armé ayant des liens avec l'armée nationale.
Les assaillants ont commis des actes de violences sexuelles à l’encontre de 24 victimes,* dont 14 femmes et sept filles qui ont été violées, principalement de manière collective, précise le rapport. Quatre autres filles ont été soumises au travail forcé ou mariées de force.
"Nous exhortons les autorités centrafricaines à poursuivre leurs enquêtes sur les attaques qui ont eu lieu dans la région du Haut-Oubangui en janvier et en octobre de l'année dernière. Des groupes armés, dont un affilié aux forces armées de la République centrafricaine, ont commis de graves violations des droits de l'homme, principalement à l'encontre des communautés musulmanes et des réfugiés et demandeurs d'asile soudanais. ... Au moins 24 personnes ont été tuées lors de ces attaques. Nous avons également recueilli des informations sur des cas de violence sexuelle, y compris des viols collectifs, de travail forcé, de torture et d'autres formes de traitements cruels, inhumains et dégradants, ainsi que sur le pillage d'habitations et de magasins. Ces crimes horribles ne doivent pas rester impunis...", a déclaré Thameen Al-Kheetan, porte-parole du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme (HCDH).
Selon le rapport de l’ONU, les membres des WTA ont attaqué les villes de Dembia et Rafaï dans la préfecture du Mbomou, début octobre 2024, ciblant principalement la communauté peule et d'autres musulmans, ainsi qu'un camp de réfugiés et de demandeurs d'asile soudanais.
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