Fusillade aux États-Unis : la soldate touchée est décédée à l'hôpital, annonce Donald Trump
L'un des deux membres de la Garde nationale touchée par la fusillade, survenue ce mercredi 26 novembre près de la Maison Blanche, est décédé des suites de ses blessures.
La soldate Sarah Beckstrom "vient de nous quitter", a déclaré Donald Trump, ce jeudi. "Elle n'est plus parmi nous. Elle nous regarde d'en haut en ce moment", a précisé le président républicain, la qualifiant de "personne incroyable, exceptionnelle à tous points de vue".
L'autre soldat qui s'est fait tirer dessus, le sergent-chef Andrew Wolfe, "lutte pour sa vie" et "est toujours dans un état très grave", a-t-il également précisé. Ils avaient été déployés dans la capitale dans le cadre de la mission de lutte contre la criminalité voulue par Donald Trump.
La Garde nationale de Virginie-Occidentale, d'où était originaire Sarah Beckstrom, a indiqué que cette dernière s'était portée volontaire "afin d’assurer la sécurité et la protection de la capitale".
L'immigration dans le viseur de Trump
Lors de cette même prise de parole, Donald Trump a annoncé vouloir mettre fin à "l'immigration en provenance de tous les pays du tiers-monde". Il a qualifié cette fusillade, perpétrée par Rahmanullah Lakanwal d'"attentat-terroriste", laissant entendre qu'il était instable mentalement.
Il a également demandé la réouverture de toutes les enquêtes concernant les réfugiés afghans arrivés sous l’administration Biden. Le directeur des services d'immigration, Joseph Edlow, a alors déclaré que l'agence prendrait des mesures supplémentaires pour contrôler les personnes provenant de dix-neuf pays "à haut risque [...] dans la mesure du possible", comme l'Afghanistan, le Venezuela, Haïti ou l'Iran.
Donald Trump a ensuite affirmé vouloir "chasser toute personne qui n'est pas un atout pour les États-Unis ou qui est incapable d'aimer notre pays". Il a également déclaré vouloir "mettre fin aux bénéfices et subventions fédéraux pour les non-citoyens" états-uniens, "dénaturaliser les migrants qui nuisent à la tranquillité nationale" et "expulser tout ressortissant étranger qui constitue un fardeau public, un risque pour la sécurité ou qui n'est pas compatible avec la civilisation occidentale".
Remise en cause du programme de soutien aux alliés
Le président républicain en a profité pour critiquer l’administration Biden pour avoir permis à des Afghans ayant travaillé avec les forces américaines pendant la guerre en Afghanistan d’entrer aux États-Unis, via le programme Allies Welcome, instauré après le retrait des forces états-uniennes d'Afghanistan.
C'est grâce à ce programme que Rahmanullah Lakanwal a pu rejoindre les États-Unis. En Afghanistan, il a travaillé avec la CIA au sein de la Zero Unit comme chef d'équipe, selon plusieurs sources locales. Les Zero Units étaient des unités paramilitaires composées d’Afghans, mais soutenues par la CIA. Ils ont également combattu en première ligne aux côtés d’officiers paramilitaires de l'agence états-unienne.
Si sa demande d'asile a été effectuée sous Joe Biden, elle a été acceptée par l'administration Trump, indique AfghanEvac, une organisation chargée d'aider des Afghans à s'établir aux Etats-Unis. Ce programme a permis à environ 76 000 personnes de venir aux États-Unis, dont beaucoup avaient travaillé aux côtés des troupes et diplomates états-uniens en tant qu’interprètes et traducteurs.
Le programme a depuis fait l’objet de vives critiques de la part de Donald Trump et d’autres républicains, qui affirment qu’il comporte des lacunes dans le processus de vérification et que les admissions ont été trop rapides
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