Galerie des portraits commentée : de nouveaux changements de décoration à la Maison-Blanche choquent
Une nouvelle addition à la décoration de la Maison-Blanche a été ajoutée en cette fin d'année 2025. La Galerie des portraits des anciens présidents, installée l'été dernier, s'est vu complétée par des plaques explicatives sur chacun d'entre eux.
Le ton et le contenu des encarts dépendant uniquement de l'opinion de Trump sur le président en question, l'ex-président Biden en a fait les frais. Cette fois-ci, Trump a exprimé son aversion pour son prédécesseur en l'appelant "de loin le pire président de l'histoire américaine" ou "Sleeping Joe" (Joe le Dormeur) dans le texte de la plaque.
Donald Trump a également fait une nouvelle fois référence à l'affirmation non fondée selon laquelle l'élection de 2020 avait été truquée, en déclarant qu'il s'agissait de "l'élection la plus corrompue jamais vue aux États-Unis". Et la présidence de Joe Biden elle-même a, selon le texte, "amené le pays au bord de la destruction".
Il convient de noter que, selon Donald Trump, Joe Biden ne méritait même pas un portrait. Au lieu d'un portrait de Joe Biden, c'est une photo d'un "stylo automatique", une machine utilisée par les chefs d'État pour faciliter les signatures sur les documents gouvernementaux, qui est accrochée au mur de la Maison-Blanche. Selon le président des États-Unis, cette machine a été utilisée par le bureau de son prédecesseur à l'insu du président.
Une plaque dédiée au président Obama le décrit comme "l'une des figures politiques les plus polarisantes de l'histoire américaine", le rendant responsable de l'annexion de la péninsule de Crimée par la Russie et de l'expansion de l'État islamique au Moyen-Orient.
Trump lui-même a deux portraits qui lui sont consacrés dans la galerie, un pour chacun de ses mandats. Dans les panneaux situés sous ses propres portraits, mais aussi sous ceux de certains de ses prédécesseurs, il ne lésine pas sur les superlatifs pour décrire ses propres réalisations. Par exemple, sous le portrait de Ronald Reagan, on peut lire que l'ancien président "était un grand fan de Donald Trump avant qu'il ne devienne président".
Les descriptions extrêmement tendancieuses des portraits donnent l'impression que Donald Trump tente de créer sa propre histoire des États-Unis, favorable à lui-même et à son point de vue.
La grâce accordée par Gerald Ford à Richard Nixon après le scandale du Watergate est qualifiée de "courageuse", les réalisations du mandat de Bill Clinton sont ensuite attribuées au congrès républicain et une plaque dédiée à Jimmy Carter dresse un bilan sombre de sa présidence, tout en notant qu'après avoir quitté ses fonctions, il "a fait de grandes choses pour l'humanité !".
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